Auteurs : par CATHY ROZEL FARNWORTH, ALESSANDRA GALIÈ, TATIANA GUMUCIO, HUMPHREY JUMBA, BERBER KRAMER ET CATHERINE RAGASA, IFPRI
Mots-clés : genre, entrepreneuriat, maïs, sorgho, Ghana, Kenya et Tanzanie

« Les systèmes de semences sont essentiels pour fournir un bon matériel génétique aux agriculteurs. Cependant, les agricultrices ont moins bénéficié que les agriculteurs des systèmes de semences dans les pays à faible et moyen revenu. Nous identifions les facteurs qui entravent et favorisent le succès des femmes dans les entreprises semencières à travers trois études de cas sur l’entrepreneuriat féminin et masculin dans les chaînes de valeur liées aux semences et dans différents contextes nationaux : la production de semences de tilapia au Ghana, la commercialisation et le commerce de semences améliorées de maïs et de sorgho au Kenya, et la dissémination de semences de poulet en Tanzanie. En appliquant une perspective de genre, nous utilisons des entretiens avec des informateurs clés et des discussions en groupe pour analyser les motivations des femmes et des hommes à s’engager dans des entreprises semencières, les défis auxquels ils sont confrontés pour démarrer et développer leurs entreprises, ainsi que les perspectives de durabilité et de succès continu. Nous utilisons des données quantitatives pour caractériser les niveaux d’autonomisation des agripreneurs échantillonnés. Pour les femmes, les résultats montrent que le contexte normatif social du secteur est crucial. La flexibilité temporelle et la rentabilité sont des considérations importantes pour l’engagement des femmes. En outre, dans les trois cas de pays, le soutien familial et externe est souvent essentiel à la participation et au succès des femmes dans l’agripreneuriat semencier. L’article aborde l’importance des organismes gouvernementaux, des ONG et des donateurs dans le défi du contexte normatif autour des écarts de ressources entre les sexes, ainsi que dans la fourniture de paquets techniques et de formations pour développer l’esprit d’entreprise. Soutenir le changement des normes de genre restrictives de manière non menaçante – telles que les TIC – est essentiel. »

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